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Avis d'expert - Gaylord Pedretti

Fondateur du High Five Festival, Gaylord Pedretti fait partie des personnalités du bassin annécien qui font bouger les montagnes. Rencontre.

HIgh Five

Avis d'expert

Le 30/12/2019

Ce rendez-vous annuel lancé en 2010, dont Sogimm est partenaire, est progressivement devenu un événement incontournable, il revient sur les recettes de ce succès.

Comment vous est venue l'idée de ce festival ?


Je suis né en montagne à Serre-Chevalier et j'ai eu très tôt la passion du ski parce que je viens d'une famille qui pratique. Je ne me voyais pas faire autre chose d'une carrière dans le sport. Comme je n’ai pas réussi à être champion, j’ai trouvé d’autres subterfuges pour rester dans la course. En 1999 j’ai lancé mon premier événement qui a été un pied à l’étrier et qui a très bien marché. Suite à ça, j’ai été recruté aux Deux Alpes pour m’occuper de leur service événementiel. En 2008 je me suis installé à Annecy et j’ai créé Like That, entreprise organisatrice de festivals. En 2010 j’ai lancé le festival IF3 Europe (licence canadienne) à Annecy que j’ai ensuite fait évoluer en 2014 sous la formule High Five Festival.

Voilà déjà 9 ans que vous organisez ce festival à Annecy, quelle est sa vocation ?


À la base, l'objectif était de faire un évènement en avant-saison qui rassemble tous les passionnés de ski : les champions tout comme les personnes qui travaillent dans le milieu de la montagne. Il y a neuf ans, nous en étions aux prémices. Aujourd’hui, on voit que la mayonnaise a pris et que le festival réuni tous les passionnés. Certains nous qualifient même de « Festival de Cannes d’Annecy » puisque notre point d’orgue est de montrer les films de ski en avant-première avant qu’ils ne sortent au cinéma. Cette année nous avons eu 68 films projetés sur trois jours, agrémentés de concerts, spectacles et masterclasses.

Au lendemain de cette édition, qui se déroulait du 4 au 6 octobre, quels sont les premiers retours ?

Ils sont très bons ! Ce qui me tient le plus à cœur, c’est que le High Five soit transgénérationnel et ça a particulièrement été le cas cette année. C’est la première fois que nous avons autant de champions toutes générations confondues, français comme internationaux. Tanner Hall, Franck Picard, Antoine Dénériaz, Florence Masnada, Edgar Grospiron ou encore Perrine Laffont nous ont fait l’honneur de leur présence. Il y a même des champions qui viennent à l’événement sans que je sois au courant… je les croise dans les allées ! Le High Five devient incontournable. Au total, cette édition a rassemblé 25 000 festivaliers dont 9 500 personnes qui sont allées au cinéma. Il y a encore quelques années, on me demandait « est-ce que tu vas le refaire l’année prochaine ? », maintenant c’est plutôt « il faut qu’on fasse ça ou qu’on ajoute ça l’année prochaine ! », de la part des partenaires comme des athlètes.

Justement, vos partenaires sont prestigieux et nombreux, comment les choisissez-vous ?

C'est vrai que c'est un évènement qui attire de plus en plus, justement parce qu'il séduit tous les âges. Il est moderne en étant aussi ancré dans des valeurs, ce qu’on retrouve dans nos partenariats. Le plus souvent, il s’agit soit de marques du territoire qui sont vraiment implantées sur le bassin annécien et la Haute-Savoie soit de marques de ski. Dans le cas de Sogimm, son partenariat a beaucoup de sens. Grégory Monod, son président, est non seulement une personnalité locale forte mais Sogimm est aussi une entreprise qui aime le ski et qui s’engage auprès d’athlètes tels que Robin Buffet. De notre côté, on essaie de répondre à leur désir de communiquer en créant une histoire particulière pour chacun.

Quels sont les temps forts de ce partenariat High Five - Sogimm ?

Cela fait 3 ans que Sogimm soutient le festival. Dès le début ce qui m'a plu, c'est qu'ils adoptent la modernité dans leur communication. Je me souviens, il y a quelques années, nous avions mis des lunettes 3D dans les sacs de nos festivaliers et avec les lunettes, on pouvait faire la visite d'un appartement ! Ce qui me parle aussi beaucoup, c’est le soutien de Sogimm envers les athlètes. Cette année, a Clusaz lance un Business Club et je sais que Grégory Monod fait partie des premiers adhérents. J’aime les leaders qui savent sortir de leur corps de métier et qui s’impliquent. Pour moi un partenariat ce n’est pas seulement un logo, un budget et basta. Et c’est ce qu’on fait avec Sogimm depuis le début, en allant plus loin que du classique.

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